L'Indépendance du Vanuatu |
L'Indépendance du Vanuatu se fit avec peu de préparation. L'évolution de l'agriculture vers toujours plus de surface cultivable fût le 2ème moteur d'insatisfaction des Ni-Vanuatu. Les autochtones n'étaient culturellement pas favorable du tout au droit de propriété privé occidental, et le tolérait jusqu'à présent. Mais les premières idées d'indépendance vinrent après le retrait des troupes américaines, le retour à la gouvernance franco-britanique étant moins apprécié.
La politisation du pays
Indépendantiste, pro français, pro anglais, conservateur... le pays se divisa dans ses 83 îles. Le camp français majoritaire se divisa lui aussi, entre fin du condominium ou annexion et rattachement pur et simple des Nouvelles-Hébrides à la France. Bref, en 1979 le parti Vanua-aku du Père Walter Lini remporte les élections. Juste avant la fin du condominium, Jimmy Stevens et ses fidèles tentèrent la voie de l'autonomie pour Espiritu Santo !!
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Une émeute à l'aéroport, avec quelques arcs, pour tenter de créer le Venerama... Des émeutes se multiplièrent sur de nombreuses îles, dont Tana qui fût coupée en deux entre partisants français et de l'indépendance.
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La Guerre des Cocotiers
Face à toujours plus de troubles, le gouvernement du Père Walter Lini du faire appel à la flotte de la Papouasie Nouvelle Guinée, qui vint mouiller notamment à Santo. En effet la France choisit à l'époque la neutralité, en refusant aussi d'autoriser une intervention des troupes anglaises, à quelques jours de l'officialisation de l'indépendance et de la réelle entrée au pouvoir de Walter Lini. Le retour au calme se fit dans le sang avec la mort du fils du scécéssioniste Jimmy Stevens. Stevens se rendit et fût arrêté. L'indépendance put être prononcée quelques jours plus tard, pour aboutir au Vanuatu d'aujourd'hui
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Le retour au pays
La grande majorité des français rentrèrent alors au pays. Le nouveau gouvernement vanuatais ne voulant même plus d'ambassadeur de France pendant quelques années, pour tenter de marquer son autorité ! Etonnant pour un pays qui adhéra en décembre 1979 à la Francophonie, tout en devenant aussi membre du Commonwealth.
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